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Retour sur la table ronde du Salon Solutions avec Morgan Colleter, Responsable Commercial Zone Grand Ouest d’Abas France.
Dans un monde industriel toujours plus connecté, les systèmes d’information s’étendent, se fragmentent et se complexifient. L’ERP, autrefois perçu comme un outil central mais isolé, ne peut plus rester une île. À l’occasion des Salons Solutions, la table ronde "Comment intégrer l’ERP avec l’écosystème IT existant : fluidifier les flux d’information et éviter les silos ?" a permis d’aborder ce sujet stratégique.
Pour Morgan Colleter, Responsable Commercial Zone Grand Ouest d’Abas France (Forterro), la vision est claire : "L’ERP d’aujourd’hui n’est plus une tour d’ivoire. Il doit être la colonne vertébrale du système d’information, celle qui relie les métiers et fait circuler la donnée sans friction."
La table ronde du Salon Solutions a démarré sur une question simple en apparence : "Pourquoi interfacer son ERP ? Ne peut-on pas tout gérer dans un seul outil ? "
L’un des intervenants, issu du monde des services, affirmait qu’un ERP moderne pouvait aujourd’hui couvrir l’ensemble des besoins de l’entreprise, sans recourir à d’autres logiciels. Une position séduisante sur le papier — mais bien éloignée de la réalité industrielle.
Morgan Colleter, Responsable Commercial Zone Grand Ouest d’Abas France, a remis le débat en perspective : "Dans l’industrie, vouloir tout faire dans un seul outil, c’est une illusion. Les besoins sont trop spécifiques, trop profonds. L’enjeu n’est pas d’avoir un ERP qui fait tout, mais un ERP qui s’intègre bien".
Car si un ERP métier comme Abas ERP couvre déjà une large palette de fonctions — production, planification à capacité finie et infinie, supply chain, finance, gestion de projet, SAV, maintenance... aucun système d'information ne peut tout absorber sans perdre en performance. La gestion des ressources humaines ou la conception assistée par ordinateur (CAO), par exemple, sont des expertises à part entière. D’où la nécessité non pas de tout centraliser, mais de connecter intelligemment.
Dans de nombreuses entreprises, les systèmes d'information se sont construits par strates successives : un CRM pour la relation client, un outil RH, une solution e-commerce, un logiciel de production, une BI pour l’analyse… Le résultat ? Une mosaïque d’applications qui communiquent mal entre elles.
Un ERP mal intégré devient alors un silo de plus, enfermant la donnée au lieu de la partager. À l’inverse, bien orchestré, il devient un véritable système nerveux central, pilotant et synchronisant les flux entre tous les outils du SI.
"L’enjeu n’est plus d’avoir un ERP puissant, mais un ERP fluide. Celui qui s’intègre, s’adapte et parle le même langage que les autres briques de l’entreprise" souligne –t-il.
Cette vision est au cœur de la stratégie Forterro : proposer des solutions ouvertes et modulaires, capables de s’interfacer naturellement avec l’écosystème existant sans le bouleverser.
Un ERP métier bien conçu doit permettre de répondre nativement à un maximum de problématiques industrielles, sans avoir besoin de multiplier les outils tiers. C’est tout l’intérêt d’un ERP spécialisé comme Abas ERP, qui couvre la production, la supply chain, les ventes, le SAV, la finance ou encore la gestion de projet.
Mais dans la réalité, il n’existe pas de projet ERP sans interfaces. Certaines fonctions, comme la gestion des ressources humaines, relèvent de métiers à part entière et s’appuient sur des solutions expertes. D’autres domaines, tels que la CAO ou le PDM, nécessitent une intégration fine pour garantir la cohérence des données techniques.
L’enjeu est donc double :
"Le bon ERP, c’est celui qui en fait le plus en natif, mais qui sait aussi dialoguer naturellement avec le reste du système d’information" ajoute Morgan Colleter.
C’est sur ce terrain qu’Abas ERP se distingue. Conçu pour les PME et ETI industrielles, il combine une interopérabilité native et une robustesse métier éprouvée.
L’ERP dispose d’une API REST moderne et de connecteurs prêts à l’emploi permettant d’intégrer rapidement des outils tiers comme les outils CAO ou PDM. Sa capacité à s’adapter à des architectures hybrides (cloud + on-premise) garantit une intégration souple et durable.
"L’ouverture, oui, mais maîtrisée. Connecter sans complexité inutile, tout en gardant une cohérence métier, c’est notre philosophie."
Abas a également développé Abas Connect, une plateforme d’intégration pensée pour les utilisateurs. Véritable ETL simplifié, elle permet de configurer soi-même les interfaces entre l’ERP et d’autres systèmes (comme par exemple un SIRH) ou équipements, sans dépendre systématiquement d’un développement spécifique. En savoir plus sur la connectivité d'Abas ERP
Pour Morgan Colleter, la clé réside dans la simplicité d’usage et la proximité métier. Il s’appuie sur l’expérience d’Abas qui propose ainsi plusieurs connecteurs standard comme par exemple :
Ces briques évitent les développements sur mesure coûteux et réduisent les risques de rupture d’information.
L’intégration réussie ne s’arrête pas à l’ERP. Avec Prodaso, solution IIoT (Industrial IoT) connectée à l'ERP, Abas apporte une intelligence opérationnelle directement au niveau de la production. Les données issues des machines et des ateliers alimentent en temps réel les scénarios de planification et d’allocation des ressources.
"Prodaso évite la création d’un mini-silo de la planification. Toutes les décisions restent alignées avec le reste du système d’information" souligne Morgan Colleter.
Grâce à cette intégration fluide, une entreprise peut piloter sa production en temps réel, tout en gardant une cohérence totale entre les flux commerciaux, logistiques et financiers.
Un bel exemple de cette synergie : un client industriel a pu connecter Abas ERP et Prodaso en quelques semaines seulement, transformant la donnée de production en indicateurs exploitables dès le premier mois.
Pour Morgan Colleter, la réussite d’un projet ERP ne tient pas qu’à la technologie. Elle dépend aussi de choix structurants et d’une gouvernance claire.
"L’intégration, ce n’est pas juste des connecteurs. C’est une vision d’ensemble. Il faut un ERP qui couvre le métier en profondeur pour éviter de reconstruire autour une constellation d’outils satellites."
Abas ERP, par sa spécialisation industrielle, intègre nativement des modules clés : APS, gestion de projet, comptabilité analytique industrielle, supply chain…Résultat : moins d’interfaces à développer, moins de maintenance et surtout une donnée unique et fiable qui circule sans rupture.
Cette approche garantit un TCO maîtrisé : moins de développements spécifiques, des mises à jour simplifiées et un socle technique durable.
Morgan Colleter a rappelé que la technologie ne fait pas tout. Plusieurs leviers humains et organisationnels conditionnent le succès :
"Un ERP, c’est un projet d’entreprise avant d’être un projet informatique. Sa réussite dépend d’autant de gouvernance que de connectivité" rappelait-il.
Avec Abas ERP et Prodaso, Forterro ne vend pas seulement un logiciel, mais un véritable écosystème de solutions interopérables. L’objectif : permettre aux PME et ETI industrielles de bénéficier d’une continuité numérique, depuis la commande client jusqu’à la production et à la facturation, sans rupture de flux ni perte d’information. De même avec la solution de Business Intelligence, Targit ou la solution de gestion de note de frais, Tickelia.
"L’ERP fluidifie les flux, Prodaso les rend intelligents. Ensemble, ils évitent la fragmentation du système d’information" concluait-il.
Cette approche pragmatique illustre la philosophie Forterro : proximité métier, ouverture maîtrisée et valeur concrète pour les industriels.
Réussir l’intégration d’un ERP, c’est un équilibre subtil entre ouverture technique et cohérence fonctionnelle. Trop fermé, l’ERP isole l’entreprise. Trop ouvert, il la fragmente. La force d’Abas ERP réside dans sa capacité à connecter sans se diluer, à s’intégrer sans se perdre.
Grâce à cette approche, les industriels peuvent bâtir un système d’information cohérent, évolutif et pérenne — un véritable système nerveux numérique au service de la performance et de la réactivité.
