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L’expérience utilisateur (UX) au cœur de l’ERP : quand l’intuitivité devient un levier de productivité et de bien-être

L'ergonomie au sein de l'ERP

Retour sur la table ronde du Salon Solutions avec Basile Marzloff, Responsable Pre-Sales d’Abas France.

Longtemps considéré comme un outil rigide et réservé aux experts, l’ERP vit aujourd’hui une véritable révolution silencieuse : celle de l’expérience utilisateur (UX). Interfaces plus fluides, navigation intuitive, tableaux de bord personnalisables, accès mobile… Les éditeurs d’ERP ont compris que la performance d’un système ne dépend pas seulement de sa puissance fonctionnelle, mais aussi — et surtout — de la manière dont les utilisateurs s’en emparent au quotidien. 

C’est ce constat qu’a partagé Basile Marzloff, lors de la table ronde “L’expérience utilisateur au cœur de l’ERP” aux Salons Solutions : "Un ERP intuitif, c’est moins de résistance au changement, plus de fiabilité dans les données et, in fine, un vrai gain de bien-être au travail ". 

L’intuitivité, premier moteur de l’adoption 

Pendant longtemps denses, des menus peu lisibles, l’ERP a été perçu comme une contrainte : des écrans et des processus rigides… Cette complexité a souvent freiné les projets de transformation numérique. Pourtant, un ERP n’a de valeur que s’il est pleinement adopté. 

"La réussite d’un projet ERP se joue dans les 100 premiers jours d’utilisation. Si les équipes n’y trouvent pas rapidement leurs repères, le rejet s’installe" rappelle Basile Marzloff. 

C’est là que l’intuitivité entre en scène. Des interfaces épurées, des parcours clairs, et la possibilité d’adapter les écrans à chaque rôle rendent la prise en main naturelle, même pour des utilisateurs non techniques. Les tableaux de bord prêts à l’emploi, déjà configurés par profil, permettent par exemple à un responsable d’atelier, à un contrôleur de gestion ou à un directeur commercial d’avoir une vision pertinente et synthétique de leur activité, sans passer des heures à chercher l’information. 

L’intuitivité devient alors un facteur d’adoption immédiate, mais aussi de fiabilité des données : plus l’usage est simple, moins il y a d’erreurs ou de contournements. 

 

La personnalisation au service de la productivité 

Un ERP efficace n’est pas celui qui propose le plus de fonctionnalités, mais celui qui s’adapte aux besoins réels de chaque utilisateur. La personnalisation ne doit plus être l’affaire des seuls administrateurs : elle doit être accessible en libre-service

De plus en plus de solutions permettent désormais aux collaborateurs de créer ou modifier leurs tableaux de bord sans coder, de choisir les indicateurs qu’ils veulent suivre, ou encore de connecter entre elles plusieurs sources de données. Résultat : les décisions se prennent plus vite, les tâches répétitives diminuent, et les équipes gagnent en autonomie. 

"L’UX n’est pas qu’une question d’esthétique, c’est un levier de performance. Chez Abas, nous faisons évoluer l’expérience utilisateur au quotidien à partir des retours de nos clients. Notre objectif : rendre l’outil le plus proche possible de leurs usages réels, tout en les formant à le personnaliser eux-mêmes selon leurs besoins" témoigne Basile Marzloff. 

Le bien-être au travail, une conséquence inattendue… mais mesurable 

On parle souvent de productivité, plus rarement de bien-être lorsqu’on évoque les ERP. Et pourtant, l’un ne va pas sans l’autre. Un outil intuitif, clair et cohérent réduit le stress lié à la saisie ou à la recherche d’informations.  Il limite les erreurs, diminue la fatigue cognitive et favorise un sentiment de maîtrise — un facteur essentiel de satisfaction au travail. 

Des fonctionnalités comme la navigation mobile, les raccourcis intelligents, ou la possibilité de déclencher des actions directement depuis un tableau de bord contribuent à fluidifier le quotidien.  Quand les utilisateurs ne subissent plus leur ERP, ils l’utilisent avec plaisir — et c’est là que la performance collective décolle. 

L’expérience utilisateur (UX), bien au-delà du design 

Mais l’expérience utilisateur (UX) dans un ERP ne se limite pas à son apparence ou à ses dashboards. Elle englobe tout ce qui simplifie la vie des équipes :  

  • Automatiser les tâches répétitives (saisie, génération de documents, rappels) libère du temps pour des missions à plus forte valeur ajoutée
  • Centraliser les données évite les doubles saisies et la dispersion d’informations entre fichiers Excel et outils parallèles.
  • Collaborer en contexte — via des commentaires intégrés, des notifications ou des documents partagés — fluidifie la communication entre services.
  • Adapter les écrans selon le rôle (atelier, entrepôt, SAV mobile, direction…) évite la surcharge d’informations inutiles et améliore la concentration.
  • Accéder à l’ERP en mobilité favorise la réactivité, sur le terrain ou en télétravail.
  • Enfin, donner un accès aux documents de formations en ligne réduit la peur de se tromper et accélère l’apprentissage. 

Ces briques, prises séparément, sont techniques. Mais ensemble, elles forment une expérience de travail fluide et cohérente, où l’ERP devient un allié du quotidien plutôt qu’une contrainte administrative. 

L’intégration d’un module de gestion des workflows à l’ERP facilite la modélisation et l’automatisation des processus internes, garantissant une cohérence entre les différentes opérations de l’entreprise. Comme le souligne Basile Marzloff, “automatiser les processus récurrents grâce au BPM intégré, c’est libérer les salariés des tâches répétitives pour qu’ils consacrent leur énergie à des activités à plus forte valeur ajouté”. 

 

L’humain avant la technologie : les clés d’un projet réussi 

À écouter les échanges du salon, un message s’impose : la réussite d’un ERP ne dépend pas que du logiciel, mais avant tout de la manière dont le projet est conduit

Voici les points clés partagés par Basile Marzloff : 

  • Impliquer les utilisateurs dès le départ. Les associer aux ateliers de définition des besoins permet d’identifier leurs irritants, de comprendre leurs usages réels et de concevoir un ERP centré sur leur quotidien.
  • Définir des objectifs concrets et mesurables. Plutôt que “moderniser le SI”, viser des gains précis : réduction du temps de saisie, amélioration de la traçabilité, fiabilité accrue des stocks, etc.
  • Avancer par étapes. Mieux vaut déployer progressivement, en commençant par des “quick wins” visibles — par exemple un tableau de bord simplifié ou un processus automatisé — pour créer une dynamique positive.
  • Soigner la conduite du changement. La communication, la transparence et les ambassadeurs internes sont essentiels pour lever les résistances et montrer les bénéfices concrets.
  • Investir dans la formation continue. Un ERP évolue, tout comme les usages : les formations courtes et régulières entretiennent la confiance et la maîtrise de l’outil.
  • Faire vivre l’ERP dans le temps. Après le go-live, il faut écouter les retours, ajuster les workflows, faire évoluer les dashboards.
  • Impliquer la direction. Le leadership exemplaire est déterminant : quand les managers utilisent et valorisent l’ERP, les équipes suivent naturellement. 

"La technologie apporte la puissance, mais c’est l’accompagnement humain qui transforme vraiment l’outil en levier d’efficacité et de bien-être." souligne Basile Marzloff. 

 

L’ergonomie oui, mais jamais au détriment du métier 

L’ergonomie d’un ERP joue un rôle clé dans son adoption : une interface intuitive, claire et fluide facilite la prise en main et la réactivité au quotidien. Mais dans l’industrie, la vraie performance ne se limite pas à l’apparence ou à la simplicité d’usage. Un ERP doit avant tout être aligné avec les processus, les contraintes et les métiers de l’entreprise. Un outil très ergonomique mais incapable de couvrir les besoins réels, qui oblige à multiplier les fichiers Excel ou à connecter une multitude d’applications tierces, finit par créer de la complexité au lieu d’en supprimer. L’efficacité repose sur la cohérence fonctionnelle, pas sur la seule expérience visuelle. 

"L’ergonomie ne doit pas prendre le pas sur le métier. Un ERP peut être très agréable à utiliser, mais s’il faut y greffer dix outils autour pour qu’il fonctionne, on perd tout le bénéfice. Le bon outil, c’est celui qui allie confort d’usage et couverture métier réelle" rappelle Basile Marzloff. 

 

Conclusion : remettre l’humain au centre de la performance numérique

Avant de choisir un ERP, posez-vous une question simple : vos équipes auront-elles envie de l’utiliser ? Un ERP intuitif et accessible peut transformer la manière de travailler, réduire la fatigue numérique et renforcer la cohésion interne. 

Au fond, la réussite d’un projet ERP ne tient pas à la technologie, mais à sa capacité à s’intégrer harmonieusement dans la vie de l’entreprise. Car un ERP, ce n’est pas seulement un outil de gestion : c’est un espace de collaboration, d’apprentissage et de confiance — là où la technologie rejoint enfin l’humain. 

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